L'info, c'est clair !

Les droits des femmes

L'égalité au travail c'est pour... 2234 ! (4/6)

Écouter le texte lu par Christian, bénévole

En France, le 3 novembre 2017, à 11 h 44, les femmes étaient appelées à arrêter le travail.
Pourquoi ?
Parce qu’à partir de cette date elles ont travaillé bénévolement !


Montrer les inégalités de salaire

Droits femmes 9Les femmes sont payées, en moyenne, 16 % de moins que les hommes. C’est comme si, à partir du 3 novembre 2017, elles travaillaient gratuitement pendant 39,7 jours (c’est-à-dire jusqu’à la fin de l’année).

Ces calculs ont été réalisés par des femmes militantes appelées « Les Glorieuses ». Elles appelaient à faire grève ce jour-là pour montrer les inégalités de salaires. Elles ont remarqué qu’il y avait un recul car, en 2016, les femmes avaient travaillé bénévolement à partir du 7 novembre à 16 h 24, 4 jours plus tard qu’en 2017.


Et si on calculait différemment ?

Selon l’Observatoire des inégalités, en 2012, les femmes qui faisaient le même métier que les hommes (de même âge, même taille d’entreprise, même contrat de travail) étaient payées 10 % de moins que les hommes. Cela sans aucune explication, juste parce qu’elles sont des femmes.

La différence de salaire est encore plus grande si les temps partiels (moins de 35 h de travail par semaine) sont ajoutés dans les calculs. Les femmes gagnent alors 24 % de moins que les hommes.


Meilleures dans les études, mais…

ADroits femmes 8ujourd'hui, les filles ont de meilleurs résultats scolaires. 85 % des femmes ont le bac, contre 72 % des hommes. 31,3 % des femmes de 25 à 34 ans ont fait plus de 3 ans d’études après le bac, contre 26,4 % des hommes.

Pourtant, elles ont plus de difficultés à obtenir des postes de dirigeants : 65 % sont des hommes, contre 35 % de femmes. Et elles sont seulement 3 % dans les très grandes entreprises. Plus elles ont de responsabilités, plus les différences de salaire sont grandes : si un chef d’entreprise gagne en moyenne 4 400 € par mois, une femme au même poste gagnera 3 500 €.


Un temps de travail pas toujours choisi

Droits femmes 1030,2 % des femmes travaillent à temps partiel contre 7,7 % pour les hommes. Ce n’est pas toujours un choix. Certaines aimeraient travailler plus. Mais les employeurs leur donnent plus souvent les temps partiels car pour certains: « C’est plus adapté aux femmes. Elles peuvent s’occuper des enfants ».

Des métiers suivant le sexe ?

Beaucoup de personnes pensent que les filles sont moins bonnes que les garçons en sciences, même si cela est faux. Au moment de choisir un métier, elles ne sont pas encouragées à aller vers des études scientifiques ou de dirigeants… Les professions proposées aux filles sont plus souvent liées au social (assistante sociale…), aux soins (infirmière, aide-soignante…), à l’éducation… Ces métiers sont souvent moins bien payés.


Moins de droits à la retraite

Parce que les femmes font des pauses pendant leur vie professionnelle pour avoir des enfants, parce qu’elles ont travaillé à temps partiel, elles reçoivent une plus petite retraite : en moyenne   42 % de moins que les hommes.


Il va falloir de la patience !

Sur 144 pays étudiés par le Forum Économique Mondial, la France arrive 129e au classement sur la question de l’égalité des salaires pour un même travail.
Pour cette organisation, si on ne fait rien pour que les progrès soient plus rapides au niveau international, les femmes et les hommes seront à égalité au travail en… 2234 !
Pour le moment, seule l'Islande a vraiment décidé d'agir. Depuis le 1er janvier 2018, elle oblige les entreprises à respecter une parfaite égalité de salaire entre les femmes et les hommes.

Autres chapitres de ce sujet

Depuis quelques dizaines d’années,...
Aujourd’hui, partout dans le monde,...
Au printemps 2017, Emma, une...
En 2017, la société a découvert que le...
Des aides pour les victimes de...

LILAVIE

localisationAssociation LILAVIE
69 rue du Pont de Mayenne
53000 LAVAL

emailCette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

telephone02 43 53 18 34

fax09 70 61 47 13

Soutenez-nous